Détails

Chaque détail compte

Rien que la poignée de porte intégrée et rétractable dont la tranche laisse apparaître le logo Lexus est le signe d’une réalisation où chaque détail à son importance.

 

 

L’intérieur de toute beauté montre le raffinement et la qualité perçue qu’on est en droit d’attendre d’une Lexus de ce niveau. Ce mélange aérien d’alcantara rouge et de cuir de grande qualité est la réalisation des maîtres artisans Takumi. Les surpiqûres sont réalisées à la main comme le pommeau de vitesse ou encore les accoudoirs. Le passager bénéficie de deux accoudoirs aux poignées métalliques de part et d’autre du siège, peut-être pour suggérer une tenue de route à toute épreuve et qu’il va falloir s’accrocher !

 

 

Je n’ai pas encore mis mes pieds sous le volant que je vois des seuils de porte en fibres de carbone tressé et même des éléments de structure de porte en fibres de carbone brut. La chasse au poids est aussi un défi que Lexus a relevé.

 

 

Comme le dit Félix Wong, on reconnaît le premium au choix des matériaux et à la présence de métal. Ici de l’aluminium satiné sur des boutons pianos, là une montre Lexus d’une grande beauté avec un placage carbone d’un noir profond et aux reflets subtils, du cuir tendu et surpiqué sur la partie haute du tableau de bord, mes yeux ne savent plus où porter le regard. Les palettes au volant utilisent du magnésium au grain très agréable. Même après plusieurs salons auto et quelques incursions dans les marques de luxe, j’ai rarement vu aussi subtil et qualitatif si ce n’est chez Bentley. Quant à l’assemblage, il est quasi parfait et encore meilleur que sur le Lexus RX450h et au niveau de la Lexus LS500h. C’est au jeu entre les matériaux que l’on reconnaît la qualité d’un assemblage.

 

 

A part ce qui est strictement nécessaire, vous pourrez passer un temps fou à dénicher le moindre interstice irrégulier tant le soin des artisans est de haut vol. Je poursuis sur la qualité de l’ensemble, j’ai apprécié le retour subtil de chaque appui sur un bouton, c’est un détail qui compte à ce niveau de la compétition. J’ai aussi aimé ces petites molettes autour du bouton de volume qui rappellent le monde de l’horlogerie. Derrière le volant, la casquette est vêtue d’alcantara. Deux molettes dont une attire mon attention sont reprises de la LFA et de la LS500h. C’est la nouvelle marque de fabrique de Lexus : piloter une auto comme on pilote un avion de chasse. A gauche, est disposée la molette pour le mode neige ou déconnexion de l’ESP, à droite, celle du sélecteur de mode de conduite : Sport+, Sport, Normal, Comfort ou Eco. Je sens que lui et moi nous serons de bons amis pour la suite de l’essai.

 

 

Allez ! Il est grand temps de démarrer cette œuvre d’art ! La sonorité du V6 hybride de 295ch ne m’est pas inconnue, puisque ce moteur est le même que l’on retrouve sur la Lexus RX450h. L’instrumentation digitale derrière le volant est magnifique tout comme l’écran multimédia de 12,3″. Sa définition est superbe et sa position très confortable.

 

« de 4 »

 

De toute façon, je suis assis très bas, excellement bien calé dans le siège aux multiples réglables électriques. Le volant multifonction est aussi réglable électriquement ce qui permet de vite trouver une position quasi parfaite. Le levier de vitesse est très agréable au toucher et permet de « commuter » très vite en mode D. J’écris « commuter » parce son débattement est court et franc. Personnellement, j’adore. Les fans de palettes ne sont pas oubliés. La recette est connue : passer en mode « Manual » et à droite la palette « + » fait pour monter une vitesse (et de la maintenir) et à gauche, la palette « – » fait baisser une vitesse !

 

 

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