Intro

Nous avions sollicité Hyundai pour mettre les mains sur le volant d’une Ioniq. Hyundai nous a finalement invités le mercredi 12 octobre 2016 à tester la Ioniq Hybrid et Electric lors d’un roadtrip en direction de l’Oise. Avec un parcours très varié, quels sont les qualités et défauts de cette Ioniq ? L’hybride est-elle meilleure que la reine Prius ? Avec une Zoé en super forme que reste-t-il à la Ioniq Electric ?

Hyundai Ioniq Hybrid

Hyundai Ioniq Hybrid

Présentation de la Ioniq

Hyundai tenait à nous présenter la génèse de cette voiture et la philosophie de conception avant de tester les Ioniq. Je vous résume cette présentation car elle est très éclairante. Tout d’abord l’entreprise : Hyundai est actuellement la 35e marque au monde (Best Global Brand). Hyundai France, c’est 20 000 immatriculations jusque septembre 2016, en croissance de 20% (23 968 en 2015). Le réseau touche 80% du territoire (calculé jusque 45 min d’une concession en fait) avec 187 points de vente et 109 investisseurs. 95% de leurs produits sont fabriqués en Europe. La Ioniq fait partie du segment C et il est prévu 5 000 ventes en 2017 (incluant i30 qui fait aussi partie de ce segment). A titre de comparaison, Toyota Auris et Prius, c’est 15 000 unités vendues sur 2015.

Ioniq, nous en avons souvent parlé, c’est 3 modèles pour une carrosserie. Elles se distinguent par des faces avant différentes, des jantes différentes et une couleur cuivre sur les liserés pour l’électrique, le bleu étant pour l’hybride et l’hybride rechargeable.
La Ioniq Hybride utilise un moteur thermique 1,6L GDI 105 ch (77 kW – 147 Nm) à cycle Atkinson et 40% de rendement, un moteur électrique synchrone à aimants permanents de 43,5 ch (32 kW – 170 Nm) et une batterie Lithium-Polymère de 1,56 kWh ainsi qu’une transmission type DCT (double embrayage) à 6 rapports.
La version rechargeable gonfle le moteur électrique à 45 kW (61 ch) et la batterie à 8,8 kWh pour 50 km d’autonomie annoncée. La version électrique n’a qu’un seul moteur mono-rapport de 88 kW (120 ch – 295 Nm) et une batterie Lithium-Polymère de 28 kWh, elle est donnée pour 280 km d’autonomie, ce qui la met dans le peloton de tête des électriques.

Hyundai n’a pas voulu de compromis sur le design et sur l’expérience de conduite et a voulu allier plaisir et dynamisme, style et usage. Je vous laisse traduire ce langage marketing et ne garder que ce qui vous semble correspondre le mieux à cette auto. Pour améliorer l’efficience, elle possède un coefficient de pénétration dans l’air de 0,24 Cd, ainsi que des volets actifs (sur HEV + PHEV) et des soubassements carénés. Même si Hyundai est aussi un fabricant d’acier, cette Ioniq a reçu de nombreuses parties en aluminium (capot + moteur) dont les éléments de suspension. Cela au profit du poids global très contenu (cf. en savoir plus).

Des choix de matériaux plus écologiques ont été faits comme la farine de bois, la poussière de roche volcanique ou encore la fibre de canne à sucre et une peinture à base d’huile de soja pour 10% de sa composition.

Sur le plan technologique et connectivité, tout comme les dernières hybrides du marché, les compteurs sont digitaux, la Ioniq inclut aussi la cartographie mise à jour pendant 10 ans, une compatibilité Apple Car Play et Android Auto (mirror link) et une recharge sans fil des smartphones compatibles. Comme toutes les Hyundai, elle bénéficie d’une garantie de 5 ans illimitée mais aussi d’une garantie du système batterie + moteur électrique de 200 000 km ou 8 ans.
Dernier détail supplémentaire, la boîte de vitesses DCT à 6 rapports a une efficacité de 96% (elle dérive de la boîte du Tucson 7 rapports).

Je dois reconnaître que c’était très intéressant et cette introduction en guise de mise en bouche n’a fait que susciter mon désir de tester la Ioniq.

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