Intérieur

A l’intérieur du Lexus RX450h

J’attendais du Lexus RX450h luxe et raffinement et j’en ai pris plein les yeux. Même si j’ai longuement apprécié mon roadtrip en Audi Q7 e-tron dont la finition et le luxe sont des plus impressionnants, j’ai trouvé l’intérieur de la japonaise spacieux, très élégant et raffiné. Dès l’ouverture de la porte, le seuil aluminium éclaire avec subtilité le logo Lexus. Ce mélange bicolore de cuir noir sur la casquette et brun des portes au siège est magnifique. Les inserts noirs brillants sont aussi sublimes tout comme l’utilisation d’inserts métalliques (du moins je le crois) couleur champagne des portes au tableau de bord. Mis à part l’énorme écran HD de 12,3″ (31cm) posé au milieu du tableau de bord, le plus spectaculaire, pour moi, est cette console qui présente un bois précieux sombre et laqué entrecoupé de doubles lignes aluminium du plus bel effet. Son origine n’est rien de moins que la manufacture de pianos de Yamaha. Les gravures sont faîtes au laser et des maîtres artisans finissent à la main le polissage de cet ouvrage somptueux. A l’époque où taxer les robots fait polémique, il est important de souligner que la qualité de la main de l’homme est effectivement irremplaçable quand on vise la perfection.

« de 2 »

Toujours dans le domaine de la perfection, mes yeux écarquillés sont à nouveau nés à nés avec ce mélange bois poli-métal sur les garnitures de portes. Bel accueil !

On retrouve l’aluminium sur les boutons du système audio et c’est là que l’on voit la différence entre le premium et les généralistes : l’usage du métal en lieu et place du plastique. La nuit, l’éclairage du RX450h est soigné et j’ai admiré cette ambiance lumineuse discrète et subtile que l’on retrouve même sur les portes. L’ergonomie est tout aussi bien pensée avec une distinction des commandes de climatisation de la partie audio. Je trouve que l’intégration trop poussée a ses limites et des commandes distinctives, sans tomber dans la folie d’un Porsche Macan, se révèlent un peu plus naturelles à retrouver.

Lexus n’a pas lésiné sur les détails comme des sièges arrières réglables et rabattables électriquement ce qui a le bon goût de faire son petit effet auprès de la famille mais s’avère aussi très pratique à l’usage. Il n’est pas interdit de concilier les deux mondes : luxe et praticité.

Justement les sièges ! Honnêtement, je m’attendais à autant de réglages que l’Audi Q7 voire des sièges massant mais ils sont assez minimalistes bien qu’entièrement électriques. Le confort est cependant réel, on est bien assis, bien soutenu, ils ne souffrent d’aucune critique quel que soit la durée du trajet. Grâce à l’empattement de 2790mm, l’espace aux jambes est très généreux à l’arrière. De plus, les sièges sont inclinables électriquement ce qui a, il va sans dire, beaucoup plu aux enfants.

Quant au coffre, il est très grand avec un seuil pratique et un sous coffre généreux au capitonnage de qualité. En revanche, sièges rabattus, le fond est un peu haut. Dommage mais la batterie qui loge sous la banquette arrière explique cette contrainte.

Le volant est lui aussi très agréable avec des boutons de navigation des informations affichées derrière le volant, mais nous reviendrons sur le multimédia et les informations de conduite plus tard. Le toit panoramique ouvrant ajoute à l’espace qui se dégage de ce tableau de bord dont les matériaux sont décidément superbes.

Pour finir sur l’intérieur, il existe des boutons que l’on retrouve malheureusement sur d’autres gammes du groupe Toyota. Bien-sûr, vu leur localisation, ils sont moins visibles mais on aurait pu s’attendre à un peu mieux. Quand le meilleur tutoie le médiocre ! Un peu déroutant.

Mis à part l’Audi Q7, j’ai rarement passé autant de temps à scruter les détails sur une voiture. Preuve si l’en est que mes sens ont été positivement mis à rude épreuve !

Bon, il est temps de démarrer ce beau bijou japonais.

[Total: 18 Moyenne: 3.2]