Infotainment, consommation

Infotainment ou comment se ratatiner face aux allemands et aux coréens !

Tout d’abord, je commence par ce qui m’a certainement le plus énervé ! Ne pas avoir été capable de paramétrer mon compte my-toyota.eu et de pouvoir profiter de l’info trafic par exemple a été un véritable handicap. Tout comme sur Toyota, le système n’est pas foudroyant de fluidité. J’avais placé de l’espoir dans l’icône Street View pour améliorer la cartographie mais il fallait pouvoir se connecter. Le pire est probablement la Remote Touch : une sorte de souris-molette cliquable ! C’est bien simple, armez-vous de patience si vous voulez entrer une destination ou régler des paramètres avec cette souris. Un écran tactile aurait été largement plus efficace.

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Je ne parle pas de l’absence d’Android Auto ou Apple Car Play, car ça n’existe pas et c’est bien dommage ! Au mieux, vous avez le chargeur à induction dans la console. Lexus aurait pu prendre de l’avance comme sur les nombreux autres domaines où il a innové. Malheureusement Lexus se fait larguer par des coréens de gamme inférieure plus pragmatiques et plus encore par les Allemands, rois des SUV de luxe, dont le système BMW sans doute un des plus aboutis.

Autre impair, le système Mark Levinson dont la qualité sonore est époustouflante n’est quasiment pas configurable mis à part les basses, médiums et aigus ! J’ai bien cherché, en vain, un quelconque réglage mais je n’ai rien trouvé. J’aurai aimé pouvoir apporter des réglages très subtiles avec une telle qualité même si, je reconnais, je fais la fine bouche.

Heureusement, fort utile au demeurant, l’écran de 12,3″ peut afficher deux écrans 8″ et 4,3″ : par exemple la cartographie ou la vue 360° et le moniteur d’énergie ou la consommation par exemple. Si l’on ajoute l’écran multifonctions derrière le volant et quelques infos sur le HUD, on peut avoir tout un ensemble d’informations sur la conduite, le guidage ou le confort. Il reste que le Remote Touch est vite énervant quand on tente de sélectionner ce que l’on veut afficher et que la molette vous fait sauter deux ou trois icônes trop facilement.

Consommation

Avec une telle débauche de chevaux et de kW, je m’attends à une voiture gloutonne même en hybride. Pesant plus de 2200 kg, en conduite dynamique, j’ai fini mon essai à 8,7L/100km. C’est, somme toute, assez raisonnable mais un Audi Q7 e-tron V6 TDI arrive à 6L de moyenne pour 300kg de plus quand on n’utilise que peu son énorme batterie. Il faudra aussi le comparer au superbe Volvo XC90 T8 prochainement en test dont le système hybride rechargeable permettrait des consommations assez basses. Mais avec 65L de capacité du réservoir du Lexus RX450h, il sera difficile d’atteindre les 1000 km avec un plein. Pour ce que ça vaut, il est donné officiellement pour 5,2L/100km et 120 g de CO2/km en 18″. Un chiffre que je crois impossible à atteindre en conditions réelles.

Éclairage adaptatif

Il est sans doute un des plus bluffants du marché avec celui d’Audi qui « performe » sérieusement sur ce marché (au point de changer de système à chaque année sur un même modèle !). Il est appelé AHS (Automatic Headlight System) et il est redoutable d’efficacité. Je crois beaucoup en ce type d’équipement, moi qui conduit souvent la nuit sur routes de campagne. C’est d’un réel confort et j’aimerai le voir en série sur toutes les voitures (bon j’ai le droit de rêver). Grâce à 3 lentilles à LED sur chaque phare, il permet de voir loin sur les côtés ou devant en fonction de l’état de la route ou de la vitesse sans éblouir les véhicules croisés. En effet, on a la largeur maximale de 15 à 40 km/h pour un éclairage optimal en ville ou intersections et la largeur minimale à plus de 80 km/h. Il ajoute par rapport à la Toyota Prius 4 PHV, un éclairage dédié des bords de la route lors d’une manœuvre de virage. Un « must have » !
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