Un peu de science

Un peu de science

La production d’électricité est la réaction chimique de l’oxygène de l’air et de l’hydrogène. L’hydrogène est fourni par l’anode qui est l’électrode négative et l’oxygène de l’air pulsé est fourni par la cathode qui est l’électrode positive. On obtient l’effet inverse de l’électrolyse en quelque sorte. La PàC contient 370 cellules empilées dont les membranes en polymère solide sont recouvertes de catalyseurs des deux côtés. Elles sont empilées entre des séparateurs. Ce qui sort d’une cellule est inférieur à 1V et c’est l’empilement qui va permettre de produire un haut voltage.

Pile à combustible - schéma

Pile à combustible – schéma

Mais ce n’est pas fini. Pour alimenter cette PàC en hydrogène, il faut des réservoirs en polymère et plastique renforcé à la fibre de carbone (PRFC) d’une sécurité sans faille (il vaut mieux avec l’hydrogène), ici au nombre de deux. Ils pèsent environ 87 kg pour environ 60L de capacité par réservoir. Un premier réservoir étroit prend place sous la banquette arrière, l’autre, plus gros, se retrouve sous la batterie NiMh dans le coffre. Malgré ses 4,89m, le coffre cube à 330L environ.

Toyota Mirai réservoir

Toyota Mirai réservoir hydrogène

 

La capacité en hydrogène compressé à 70 MPa (700 bars) est de 5 kg et le plein s’effectue en une poignée de minutes pour obtenir 500 km d’autonomie. La consommation est d’environ 1 kg pour 100 km. Petite précision, toute comme l’électricité sur Prius (ou d’autres véhicules hybrides ou électriques), l’hydrogène et ses circuits sont en dehors de l’habitacle. Les réservoirs disposent d’un système de fermeture automatique en cas de risques de collision.

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