Du premium survitaminé
Derrière le volant de BMW 330e…
Une fois confortablement installé, on se rend compte que l’ergonomie est très bien pensée. Tout tombe sous la main, aussi bien au niveau des commandes de vitres, les commodos, le bloc de chauffage. L’ensemble est légèrement tourné vers le conducteur. On sent que BMW a avant tout pensé à lui. Le passager lui, peut se sentir un peu isolé.
L’accès à la molette de l’iDrive (le système de gestion de l’auto et multimédia) ne lui est pas aisé, mais à la limite, il peut quitter la route des yeux quelques instants pour se concentrer sur la manipulation, ce qui n’est pas le cas du conducteur !
Au sujet de l’iDrive justement. Cette version est moins intuitive que sur les précédents modèles. La faute à l’augmentation du nombres et la complexité de certaines fonctions. Il y a eu une grosse perte en matière de clarté. Ne serait-ce que pour entrer une nouvelle destination sur le système de navigation… il faut s’être entraîné.. Ne parlons même pas de la sélection manuelle d’une fréquence de radio sur laquelle je suis tombé par hasard à deux reprises sans avoir été capable de le faire une troisième fois.
Le système de navigation est lui, très évolué et très réactif, avec un rappel très utile des instructions sur l’affichage tête haute (dont la position, l’inclinaison et la luminosité sont réglables) et une info-trafic très complète et fiable (la voiture était connectée à internet)
Au niveau de l’équipement audio, rien à redire. Cette Série 3 peut se transformer en véritable auditorium grâce au système Harman / Kardon. Beaucoup de réglages disponibles (trop ?) qui permettent d’arriver à un son puissant et très équilibré quelque soit la source (radio, téléphone en Bluetooth, prise auxiliaire, disque interne, CD et même DVD) et le type de musique.
Et sous le capot de BMW 330e ??
Allons voir maintenant ce qu’il y a sous le capot…
En dessous de tous ces caches plastiques qui doivent aider à l’insonorisation du moteur, se trouve un 2 litres essence 4 cylindres TwinPower Turbo (deux turbos) qui développe une puissance de 184 ch (c’est le moteur que l’on retrouve sur la 320i) et un couple de 290 Nm, mais aussi un moteur électrique de 88ch alimenté par une batterie haute tension de 7,6kWh située sous le plancher du coffre et offrant une autonomie théorique en électrique pur de 40 kilomètres.
Le temps de charge varie, selon la méthode de jusqu’à 3h15 (prise domestique 230V 10A).
La puissance cumulée s’élève à 252ch, le couple à 420 Nm.
Cet ensemble transmet sa puissance (aux roues arrières) par l’intermédiaire d’une boîte de vitesse automatique Steptronic (robotisée à simple embrayage) à 8 rapports.
La consommation d’essence annoncée est de 1,9 L/100 km ou 2,1 L/100km (cycle NEDC), selon la monte pneumatique (entre 16 pouces et 19 pouces) la consommation électrique de 11 kWh/100km.
Les rejets de CO2 sont quant à eux entre 44 et 49 g/km (éligible, en France, à la vignette Crit’air 1).
Tout cela est bien sûr théorique et varie selon le type de parcours et le type de conduite, entre autres paramètres.
Ses sœurs non hybridées sont :
Pour la version essence, la 330i xDrive (4 roues motrices), 6 cylindres en ligne TwinPower Turbo de 3 litres, d’une puissance de 252ch (350 Nm).
Pour la version diesel, la 330d, 6 cylindres en ligne TwinPower Turbo de 3 litres, d’une puissance de 258 ch (560 Nm).
A noter qu’à finition égale, la version hybride rechargeable BMW 330e est moins chère que les autres 330, de puissances équivalentes !
330i à partir de 48000€
330d à partir de 49900€
330e à partir de 47100€ (hors bonus écologique, selon dispositions en vigueur)
Un argument de poids au moment du choix !
En parlant de poids, cette auto pèse 1735 kg que le groupe de propulsion n’a aucun mal à mouvoir, jusqu’à 120 km/h en tout électrique et jusqu’à 250 km/h (bridage électronique) en mode hybride.
Bravo !J'en sais bien plus sur cette voiture et les qualités et défauts son bien décrits.La consommation d'essence (en mode "batterie vide" pour ne pas employer le terme "mode hybride simple" que certains trouvent inadéquat) est-elle si élevée ? Le chiffre n'est pas démesuré dans l'absolu, et il ne peut être vu comme élevé que si la vitesse lors des essais ne l'était pas et que le pied droit était le plus souvent léger.