Intro

Après avoir expérimenté l’hybridation sur sa Série 3 (ActiveHybrid 3) en 2012, qui était en fait une 335ia survitaminée (6 cylindres twin-turbo de 304ch), le constructeur allemand propose aujourd’hui une version hybride rechargeable, BMW 330e, qui met à profit le downsizing (partant d’une base 4 cylindres twin-turbo) avec une approche plus axée grand public (252ch en cumulé quand-même). Que vaut vraiment cette technologie hybride ? Trouvera-t-elle sa place sur le marché français ?

Avec de plus en plus de constructeurs qui souhaitent diversifier leurs gammes avec une alternative aux moteurs diesel et essence, la firme bavaroise, BMW, réputée sportive et excellent motoriste, est leader en matière de motorisation hybride (essence-électrique), parmi les constructeurs européens, en proposant la motorisation hybride rechargeable de la gamme Série 2 à la série 7.

Aujourd’hui, avec cet essai BMW 330e, nous allons découvrir si l’adoption de cette technologie sur la Série 3, la berline familiale premium la plus vendue dans le monde, pourrait changer les idées reçues des fans de la marque allemande et rendre un peu plus ringard ses concurrentes, à savoir la Mercedes Classe C Cdi et l’Audi A4 TDI.

Essai BMW 330e : observation du design extérieur 

BMW m’a fait l’honneur de me confier durant quelques jours une Série 3, la 330e iPerformance dans sa finition M Sport, gris minéral métallisé avec jantes 19 pouces, du plus bel effet.

Au premier coup d’œil, il est difficile de distinguer ce modèle hybride rechargeable (PHEV ou Plug-in hybrid vehicle) d’un modèle 100% thermique.
Il est nécessaire de s’attarder sur l’aile avant gauche pour constater la présence de la trappe cachant l’accès à la prise de recharge et se “contenter” des sigles 330e à l’arrière et eDrive sur la custode arrière.

Dans cette mouture M Sport, la couleur est tout de suite annoncée, la testostérone est bien présente, sans être non plus trop ostentatoire… par rapport aux autres finitions de la Série 3 (Lounge Plus, Executive -réservée aux entreprises-, Luxury, Sport, M Sport).
Avec ses 4.63m de long, elle s’inscrit parfaitement dans la catégorie des berlines familales.

Ne soyons pas timides, découvrons l’intérieur !

En montant à bord de cette Série 3, il n’y a pas de doute possible, on est bien dans du premium. La finition est digne du tarif de cette voiture (68.000€ dans cette finition et avec les options dont le modèle d’essai est doté).
Tableau de bord entièrement recouvert de cuir (un plus pour l’insonorisation en plus de l’aspect visuel très haut de gamme).
Les sièges sport se règlent « en long, en large et en travers ». Il est assez facile de trouver la position de conduite idéale. Hauteur et longueur de l’assise, maintien lombaire réglable grâce à une petite pompe qui permet de gonfler des petits coussins du dossier. La plupart de ces réglages sont électriques et mémorisables. Ainsi sont choyés conducteur et passager avant.

Les passagers arrières ne sont pas en reste. Les places arrières sont confortables et offrent suffisamment de place aux genoux ainsi qu’en largeur. Cependant, même si elle est homologuée pour trois personnes, la banquette arrière n’est pas très accueillante pour le passager central. Celui-ci sera surélevé, gêné par le tunnel de transmission et le bloc de ventilation arrière. L’utilisation de cet emplacement devra rester exceptionnel.

Du côté de la malle arrière, amputée par la présence des batteries, le volume reste très satisfaisant pour une petite famille. Il a perdu quelques centimètres en hauteur, mais profondeur et largeur restent inchangés (370 litres contre 480 litres).
La banquette est rabattable en trois parties, ce qui laisse la possibilité d’augmenter considérablement le volume de chargement. On pourra, malgré cela, regretter l’absence d’une version Touring (break) à la gamme hybride.

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