Intro
Hyundai nous a fait l’honneur de pouvoir tester le nouveau Hyundai Kona électrique en version 64 kWh Executive. Avec une autonomie annoncée en norme WLTP de 482km, il est l’un des premiers SUV compacts électriques. Il est aussi parmi les modèles présentant la meilleure autonomie du marché. La question est : tient-il les promesses faîtes par Hyundai ?
Essayer un modèle aussi ambitieux est toujours réjouissant. Depuis la Hyundai Ioniq, Hyundai est sur le podium des constructeurs les plus « verts » du marché (désormais deuxième mondial pour être exact, derrière Toyota).
Lors de la présentation de la Hyundai Ioniq rechargeable, Hyundai nous avait présenté le sympathique Kona et nous avait précisé qu’il sortirait en version électrique. C’est chose faite.
Analysons sa physionomie sans plus tarder.
Extérieur du Hyundai Kona électrique
Un véhicule électrique n’a pas les mêmes besoins de refroidissement qu’une version thermique. Hyundai en a donc profité pour présenter le Kona électrique comme une nouvelle version du SUV. A l’instar de la Ioniq électrique, la grille d’aération avant est abandonnée pour laisser place à une calandre fermée au motif de « digits ». Cette calandre dissimule la prise de recharge. Les LED de jour placés haut (comme le Citroën C3) sont soulignées par une bande grise englobant le logo. Les feux avant, plus bas, sont aussi « full LED » et légèrement différents de la version thermique. Le becquet avant adopte un motif de vagues qui se retrouve d’ailleurs sur le becquet arrière. Deux vraies écopes d’air se trouvent sur les côtés du bouclier avant pour faciliter le refroidissement et l’écoulement de l’air vers les roues avant. Ce soin apporté à l’aérodynamisme se retrouve jusqu’au dessin des jantes 17″. Les débords de passage de roues sont en plastique sombre et confirment ce look typiquement SUV. Sur les débords avant, j’aperçois un éclairage de position. Surprenant sur cette catégorie ! Les ailes sont aussi très marquées d’autant que la ceinture de caisse est haute. Pour parachever le style, Hyundai propose plusieurs teintes de toitures allant du blanc aux noirs brillant ou mat. Je voulais rappeler quelques mensurations, il mesure 4,18m de long, 1,80m de largeur et il monte à 1,57m de hauteur. Son empattement est généreux pour la taille avec 2,60m.
C’est un look que j’apprécie et après une journée à ses côtés, je confirme cette impression.
Grosse erreur de présenter Toyota comme le constructeur le plus vert du marché
Ses véhicules ne sont que des machines à pétrole dont l’utilisation est la plus judicieuse, optimisation permanente du couple, récupération de l’énergie supplémentaire gravitationnelle accumulée dans une montée pour la recharger dans les batterie lors de la descente qui suit….
Mais tout force pour mouvoir la voiture provient de l’essence du réservoir et uniquement de lui !
Alors que l’énergie utilisé dans la Kona ou la Ioniq ou sur d’autres véhicules électriques provient d’une source externe, elle-même plus ou moins propre selon la façon dont elle a été produite.
Mais les Toyota, à part un modèle de Prius, sont des voitures à pétrole !!
Bien cordialement,
Serge Rochain
Bonjour Serge, avec 101g de CO2 au km pour Toyota en Europe en 2017 (classement JATO), c’est le constructeur le plus « vertueux » (entre guillemets comme dans l’article). Je pense que vous faîtes référence à l’article sur le salon de l’auto mais ici nous sommes sur l’essai Kona. Posséder quelques Ioniq et Kona dans sa gamme ne fait pas d’un constructeur le champion du CO2. En généralisant l’hybridation, Toyota a fait baisser le niveau de CO2 de sa gamme. La prius rechargeable est le véhicule rechargeable le plus vendu (même si derrière Tesla aux USA par exemple). Il n’y a pas que la Prius dans la gamme Toyota. Il y a l’Auris, la Yaris, le RAV4, la Camry désormais, puis toutes les Lexus.
Avant que les voitures électrifiées voire électriques arrivent à concilier facilité de charge, autonomie et surtout coût (le Kona 64 kWh est certes une super voiture mais à 45k€ soit 25k€ de plus que le premier Kona thermique), les hybrides et hybrides rechargeables sont une solution de transition. Le CO2 de la production d’électricité dans certains pays fait que certaines électriques sont plus polluantes que leur équivalent essence ou diesel et en encore plus que les hybrides. Il faut donc regarder tous les aspects de la question et de la région du monde dans laquelle vous faîtes vos calculs.