Un nouvel intérieur : le retour de la symétrie

Un nouvel intérieur : le retour de la symétrie

Ce qui a beaucoup plu aux propriétaires de Toyota Prius 2, c’est cet écran ressortant au milieu du tableau de bord, devenu un promontoire du moniteur d’énergie et du culte de la consommation d’essence (la plus basse possible évidemment !). Les designers et ingénieurs avant anticipé en 2004 que cela deviendrait la norme. Ils ont été effectivement une nouvelle fois visionnaire mais ont été dépassés par Tesla qui a vu beaucoup plus grand.

Ceux qui ne sont jamais montés dans une Prius, y trouveront un look « nippono-manga » toujours aussi déroutant. Pour ma part, je m’y suis vite retrouvé mais à l’usage, l’écran est toujours placé aussi bas que sur une Prius 3, ce qui n’est pas vraiment l’idéal et bien moins qu’une Prius 2.

Toyota Prius 4

Toyota Prius 4 – tableau de bord

Néanmoins, il y a une certaine épure avec ce gris léger, je dirai même une pointe de zen dans ce dessin. L’impression d’espace devant le conducteur est réelle et contraste avec un arrière très étriqué. La Prius 4 2016 est désormais équipée d’un écran de 7″ (18cm) de très bonne résolution à commandes à effleurement disposés sur le côté. Le laquage type piano qui finit en laquage aspect métallique sur les côtés est superbe. J’ai eu des craintes concernant les traces de doigts cependant à l’usage, je reconnais qu’il ne faudra pas l’essuyer tous les jours !

Toyota Prius 4 - écran multimédia

Toyota Prius 4 – écran multimédia

Les ouïes d’aération sont parfaitement intégrées au tableau de bord et très typées avec ce cerclage bleu qui rappelle le logo Toyota du capot. La gravure Prius y est apposée de manière élégante et moderne.

Toyota Prius 4

Toyota Prius 4 – ouïe d’aération

Je suis, en revanche, peu convaincu par l’assemblage quelconque des matériaux (6 types différents entre le haut et le bas) entre eux et des jours qui égrainent encore ici et là ce tableau de bord ou les garnitures de portes. J’avais pensé que la pré-version du salon automobile de Tokyo n’était pas représentative de la future production, je me suis trompé amèrement ! Ce sera toujours mieux que Toyota Prius 3 mais très inférieur à une Golf ou une 308.

Les sièges sont bien dessinés mais manquent de maintien au point que si l’on se prend à jouer avec les virages, les passagers seront ballottés de droite à gauche avec des remarques désagréables à la clé. Malgré tout le cuir perforé gris est de facture correcte mais s’avérera salissant à l’usage. Le noir sera préférable. L’espace à bord est toujours aussi généreux et ravira la famille, même à l’arrière où le pavillon est assez plongeant pourtant.

Le coffre a profité de la nouvelle plateforme et du déplacement de la batterie sous la banquette. Il gagne quelques litres et passe à 502 litres avec la kit anti-crevaison. Si vous optez pour une roue de secours, il descendra à 457 litres.

Dans l’absolu, c’est bien mieux mais je regrette que le fond plat, sièges rabattus, ne soit plus de la partie (même remarque que le Toyota RAV4). De plus, le sous-coffre a laissé place dans cette version Lounge 17″ à un kit anti-crevaison. Donc adieu les objets planqués dans le sous-coffre ! Le petit crochet présent sur les deux côtés permet de bloquer des sacs plastiques ou cabas : fort pratique et pourtant tout simple. Il ne manquait que le filet pour parfaire le tableau.

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Dernière remarque sur l’intérieur : je me demande encore comment peut-on concevoir en 2016 une voiture à plus de 30.000 € et la doter d’un accoudoir central (à l’ouverture incompréhensible) aussi peu doté en épaisseur de mousse ? Quel inconfort !

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