Aides à la conduite, multimédia et consommation.

Des aides à la conduite au multimédia

Les aides à la conduite de cette nouvelle Toyota Prius 4 2016 sont désignés par le patronyme Toyota Safety Sense dont nous avons longuement parlé et que nous avons filmé en action lors de sa présentation en Belgique.

J’énumère :

  • Système de sécurité précollision avec détection des piétons,
  • Régulateur de vitesse adaptatif,
  • Gestion automatique des feux de route,
  • Alerte de franchissement de ligne avec aide au maintien dans la file,
  • Lecture des panneaux de signalisation,
  • Avertisseur d’angle mort dans les rétroviseurs et circulation arrière,
  • Assistance au parking.

Toutes ces aides à la conduite de la Prius 4 sont un vrai plus au quotidien. Après y avoir goûté pendant plus de 500 km, je reconnais qu’il est difficile de reprendre le modèle sortant qui en dépourvu.

Le régulateur adaptatif est réglable au volant et s’avère très efficace et gère la voiture jusque l’arrêt et même le redémarrage (typiquement les conditions d’un bouchon). Sur route ou autoroute, il est tout aussi adroit et sait distinguer les véhicules qui se rabattent inopinément devant vous en analysant leur accélération. C’est à dire que si la voiture devant vous se rabat tôt mais va nettement plus vite que vous, le système ne va pas freiner brusquement pour maintenir la distance, bien au contraire. Évidemment, vous aurez compris que si une voiture se rabat devant et ralentit, le système va freiner pour maintenir la distance. Les ré-accélérations quand le rythme repart ne sont plus aussi « tout ou rien » mais bien lissées.

Si on lâche le volant, pour tester à la fois le régulateur et l’aide au maintien de file, on obtient une voiture semi-autonome. Ford a la bonne éducation de rappeler le conducteur à l’ordre … pas Toyota.

J’ai apprécié l’aide au parking, très efficace et avec moins de marge qu’auparavant. Ce qui signifie que la voiture gare avec un écart de 5 mètres environ et cela suffit. Sa précision et sa réactivité sont cette fois ses qualités principales.

La multimédia a évolué avec le Touch and Go Plus 2 doté d’un écran de 7″ de bonne résolution. Les touches de commandes sont à effleurement, ce qui est un plus pour le design. La navigation dans les menus n’est pas très véloce mais il est richement doté en fonctionnalités comme la possibilité de connecter son mobile en bluetooth pour profiter des appels, messages SMS lus, de la musique, du trafic GPS temps réel (le mieux est de créer un compte, comptez 10 bonnes minutes pour configurer l’ensemble). Il y a aussi la possibilité d’ajouter des applications, mais je n’ai pas eu le temps de tester.
L’autre particularité de cette interface multimédia est la possibilité d’afficher le moniteur d’énergie (le même que sur RAV4 hybride en fait) et les informations de trajet, consommations.

Les écrans multifonctions face au conducteur apportent d’autres éléments comme le temps passé en électrique (EV), la vitesse moyenne, la consommation, l’éco-score, le moniteur d’énergie et les réglages des aides à la conduite. Il est même possible de configurer ses propres indicateurs. Bref, c’est enfin ce que j’attendais d’une telle voiture.

La consommation : vraiment en baisse ?

Maintenant que la Prius est richement dotée en compteurs pour valoriser l’éco-conduite, qu’a donc donné cet essai de 500 km ?

Et bien, il faut saluer une sobriété remarquable que ce soit sur route, ville et même autoroute, la Prius 4 devient la nouvelle référence en terme de sobriété.

J’ai réalisé une consommation de 4,1L/100 km avec une vitesse moyenne de 42 km/h et 32% du temps en EV. Sachant que j’ai traversé l’Ile de France d’Ouest en Est puis d’Est en Ouest, c’est une réelle performance comparée à la génération précédente surtout que la température n’a pas dépassé les 15°C lors de l’essai.

Cet essai a aussi été l’occasion de pousser un peu la bête. Cela montre donc que la marge de progression est réelle et qu’il est possible de faire encore mieux au quotidien ou alors de conserver une allure dynamique sans gréver la consommation. Sur autoroute, j’ai relevé 6,1L/100km à 135km/h compteur, ce qui est un petit mieux que la Prius 3.

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